Voyage au coeur de la spirale
-
Hatice vous parle du mouvement spirale de la danse soufie

Des danseurs faisant le mouvement de la spirale.
J’aimerais vous partager mon approche du mouvement spirale dans ma transmission actuelle de la danse soufie. En effet ce mouvement me passionne, et tout ce qui touche à la spirale m’attire. Je suis une éternelle chercheuse dans ce mouvement si puissant et subtil. Aider le corps à tourner avec le plus d’aisance et le moins d’effort possible, y créer un espace de vacuité afin de connecter au mieux l’essence du sacré de cette danse.  Cet article est peut-être long pour certains, et pourtant je pense vous transmettre des notions fondamentales concernant le mouvement spirale. Alors laissez-vous glisser sur la spirale des mots…

Constats et apologie de la verticalité

Trop de raideur et de force

Je vois parfois des danseurs à l’aise dans le tournoiement et cependant être dans une certaine rigidité du corps.

La stabilité est là dans le plan de la verticalité, cela tourne bien, même parfois très vite. Mais je ne perçois pas l’énergie de la spirale.
Le souffle est court, les bras sont tenus oui, bien à l’horizontalité. Je vois le danseur dans un effort soutenu par le gainage du corps.
Et en soi c’est déjà positif de trouver la stabilité, mais selon moi ce n’est pas l’essence de cette danse où tout est abandon et lâcher prise.

Remise en question

Et je sais que cela demande un peu d’humilité de revisiter le mouvement du tournoiement et de désapprendre pour ensuite laisser émerger la fluidité de la spirale.
Je demande au danseur de laisser ses pieds tranquilles et les pas qu’il a appris parfois de longues années dans de nombreux apprentissages, pas si simples à accepter, le mental ne veut absolument pas revenir en arrière, et crie : « moi je sais! ».
C’est aussi un processus plus long, qui vient nous toucher dans tous les niveaux de notre être. Le corps a engrammé depuis notre naissance toutes les mémoires émotionnelles, mentales et nos croyances.
Quand je vois un danseur, j’ai une certaine lecture du corps qui perçoit le vécu de la personne.

L'apologie de la verticalité avec la danse classique

Je sais ce dont je parle quant à la volonté et au gainage !

Tant d’années de danse classique m’ont forgé certes un bel ancrage et une facilité d’apprentissage, mais quelle tenue de mon corps, le diaphragme bloqué, la respiration thoracique uniquement, mon ventre oublié et nié dans toute sa splendeur.
Et des douleurs dans le corps très jeune ! Heureusement  j’ai peu dansé professionnellement dans les compagnies, longtemps cependant dans cette approche de la danse classique, et c’est seulement après la quarantaine que j’ai rencontré d’autres approches de danse.
Je conserve cependant l’empreinte de cette apologie de la verticalité, et cela me demande un long processus pour laisser mon corps bouger suivant une dynamique respectueuse de sa physiologie.

Le mouvement spirale, un mouvement connecté à l'univers

« Tout dans l'univers est courbe, depuis les galaxies jusque dans l'atome, en passant par les ouragans, les plantes, les animaux, les minéraux, les courants des rivières...C'est une force fondamentale inscrite dans la structure même de l'univers. De tout temps la spirale a été utilisée par l'homme pour s'exprimer : la spirale symbolise l'accomplissement, l'élan vital, l'ordre cosmique, le cycle des saisons et divers autres cycles. En feng shui, la spirale est utilisée pour harmoniser l'énergie dans une pièce ; elle a une fonction stabilisante et énergisante. La colonne vertébrale connecte les trois unités motrices : le crâne, la cage thoracique, le bassin. Il suffit d'observer une colonne vertébrale humaine pour s'apercevoir qu'elle est faite un peu à la manière d'un escalier en colimaçon, Elle fait circuler les forces de haut en bas dans un moment de courbe au mécanisme hélicoïdal.. »

Le mouvement spirale du sémazien (danseur derviche)

Notre ADN est constitué d’une double spirale hélicoïdale, une spirale ascendante et une spirale descendante qui s’enroulent autour d’un axe.

Les derviches tournent sur la gauche, dans la recherche d’un mouvement d’expansion et dans une force dite centrifuge.
Et souvent on me demande pourquoi ?

C’est un mouvement plus physiologique. Le bébé à la naissance franchit le col de l’utérus en effectuant une légère rotation sur la gauche. C’est un mouvement que connaissent bien les ostéopathes.
Les jeunes enfants tournent aussi plutôt d’instinct sur la gauche.
Et les planètes gravitent autour du soleil en tournant aussi sur la gauche.


Ainsi dans sa propre spirale, le danseur se relie au mouvement universel de l’univers.
Et pour ceux qui n’arrivent pas à tourner à gauche, pas d’inquiétude : dans toute spirale, il existe une contre spirale, donc si vous tournez à droite, l’équilibre sera maintenu dans votre corps. Cependant le mental aura enregistré la croyance qu’il lui est difficile, voir impossible de tourner à gauche… C’est pourquoi je vous demanderai de changer vos habitudes, et d’alterner le sens de votre tournoiement. En cela rien n’est figé dans l’univers tout et tout est en continuel mouvement

illustration en 3D pour expliquer le mouvement de la spirale.

À propos de mon expérience au coeur de la spirale

C'est pour avoir vraiment vécu cette énergie de la spirale dans mon corps que j'ai à cœur de vous la transmettre avec le plus de justesse possible.

J’ai débuté mes premières années de transmission de cette danse dans les Hautes Alpes à l’Asphodèle dans un lieu dédié à Amma, cette sainte indienne qui embrasse les foules en donnant le darsham. De par sa présence qui rayonnait dans ce lieu, nous avions fait connaissance…,  et respectueusement j’en conservai la photo posée au sol durant les pratiques. 

Et lors d’une danse de groupe où je participai, en passant très proche du portrait d’Amma, j’ai senti mes bras qui se sont élevés et tout mon corps emporté dans une spirale puissante. C’était une énergie fabuleuse qui me soulevait et tournait mon corps sans effort et avec une grande rapidité, j’étais la spirale. Un peu comme l’apprenti sorcier du dessin animé de Walt Disney… Vous voyez ?

Hatice en plein voyage au coeur de la spirale.

Et puis en situation d’animatrice, mon mental s’est vite réveillé et a voulu reprendre le dessus, ce qui hélas a mis fin à ce voyage au coeur de la spirale.

Je garde cependant la mémoire intacte de cette expérience, et d’autres qui ont suivi, et la conviction que la spirale est un catalyseur puissant, qui ne dépend pas seulement des lois physiques et corporelles.

Mon apprentissage de la danse libre ou danse de Malkowsky (danse inspirée d'Isadora Duncan)

La « Danse Libre » est un courant chorégraphique né au début du XXe siècle, basé sur la recherche des mouvements naturels du corps en dehors de tout formalisme.
Elle prône un retour à l’expérience sensorielle du mouvement, expérimentant la pesanteur, la respiration, l’élan, la tension-détente.
Ce courant international, initié par Isadora Duncan (1877-1927), influença de nombreux chorégraphes et marqua les débuts de la danse moderne.
La recherche de Malkowsky aboutit à une véritable science du mouvement humain. Persuadé que l’épanouissement de l’homme sur le plan corporel pouvait donner le départ de l’évolution sur le plan mental émotionnel, il élabore une méthode d’enseignement basé sur le mouvement naturel.
Une gamme gestuelle soutenue par un accompagnement musical judicieusement choisi, amène le danseur à acquérir une meilleure maîtrise du mouvement, et à parvenir à plus de conscience corporelle, plus de réceptivité, d’intuition, et plus de présence dans les gestes et les attitudes.
La danse libre  selon François Malkovsky tend donc  à libérer le corps  et l’esprit des contraintes et tensions excessives et développe la réceptivité et la fluidité du geste dans le respect de la physiologie du mouvement.

J’ai découvert cette danse deux ans avant le confinement, et je me suis parfois rebellée contre ces mouvements soit-disant libres, et en fait régis par toute une dynamique et un apprentissage précis de la gestuelle.
En fait cette danse se dit libre car elle libère les tensions dans le corps. Mon corps ne comprenait pas l’ampleur de la tâche !
Un jour la grâce m’a été donnée de resentir une grande émotion dans un mouvement : l’ouverture de mon bras sur le côté droit, mouvement simple en soi pour une danseuse et qui pourtant m’a ouvert dans un insight la compréhension de cette danse et un oui à pratiquer.
Et depuis ce jour j’ai dit oui à ce nouvel apprentissage, et cela transforme véritablement ma manière de danser, et bien-sur ma manière de vous transmettre le mouvement spirale.

Quelques clefs de compréhension de la posture du danseur derviche

Dans chaque session de danse derviche le danseur tourne dans le même sens, c’est à dire qu’il tourne dans un sens giratoire continu.

Illustration d'un danseur derviche en plein voyage au coeur de la spirale.

La posture de repos du danseur

L'écoute intérieure et la présence à soi et à tout ce qui nous entoure à travers la respiration et une présence à tous les niveaux de notre corps, et surtout au niveau du bassin. Les soufis placent le centre au niveau de la poitrine, au croisement de l'axe vertical et horizontal. Cependant la naissance du mouvement et son impulsion viennent du bassin au niveau du hara (3 cm au dessous de l'ombilic)

La suspension des pieds sur le sol

C'est un des points essentiel qui donne la fluidité au tournoiement. Si vous regardez marcher les animaux, vous remarquerez qu'ils ont des appui très souple sur le sol, qu'il déroulent leur point d'appui avec ondulation et propulsion. Et je crois bien que nous occidentaux, par le port de chaussures, et notre mode de vie plus sédentaire, nous avons perdu la souplesse de notre marche. C'est un des points essentiels qu'a développé Malkowsky dans sa danse. Cela consiste à toujours passer le poids du corps d'un pied sur l'autre, et d'aller d'équilibre en déséquilibre. Et non comme nous le faisons de manière plus statique sur les 2 pieds à la fois, ce qui fixe le mouvement. Le passage d'un pied sur l'autre est juste un temps intermédiaire qui recentre le danseur dans sa verticalité. Tout cela est à expérimenter bien-sûr et j'accorde beaucoup d'attention à la manière de déposer ses pieds au sol dans le tournoiement.

L'allégement

Imaginez que la terre soit souple, avec une certaine densité, que cela s'enfonce sous vos pieds, et qu'à un certain moment vous sentiez la terre vous remonter dans votre verticalité. Tout le travail consiste à donner dans chaque appui tout le poids de votre corps à la terre. En cela aussi je vous y accompagne petit petit, c'est souvent nouveau, et point d'inquiétude cela prend du temps, correspond également à notre capacité à lâcher prise, donc toute une évolution qui se fait vraiment pas à pas..., et qui demande bien sûr de la patience. Alors quand je vois les danseurs statiques dans l'appui sur leurs pieds, je patiente moi aussi, chaque chose en son temps, je les laisse expérimenter. C'est vrai que les danseurs qui viennent régulièrement dans mes stages montrent vraiment une évolution visible dans leur tournoiement. Et même si le corps n'a pas saisi toute la dynamique du mouvement, il mémorise et restitue progressivement, parfois dans une prise de conscience subite, ce mouvement d'allégement du poids du corps.

Devenir spirale dans le corps

De la naissance de la spirale

Avant d'aborder la technique de tournoiement, j'amène vraiment à ressentir le mouvement spirale par de nombreux exercices préparatoires du corps. Si le mouvement spirale est bien placé, il demande peu d'énergie, se place en dehors de la volonté. L'objectif vise à créer une spirale qui s'auto-alimente par sa propre énergie. Je montre souvent une toupie aux stagiaires, si simple...

Verticalité et spirale de l'axe

La verticalité c'est l'axe Terre Ciel et c'est bien plus qu'un fil imaginaire traversant l'axe de notre corps. La verticalité a vraiment une épaisseur, une consistance et une forme qui dessine comme un long et large tube conique sur tout l'axe de notre corps. La verticalité du corps est essentielle bien qu'elle ne le soit jamais complètement pendant le tournoiement. Tel un roseau dans le vent, les deux pieds bien ancrés au sol, le danseur ploie et ondule légèrement dans son axe en véhiculant la spirale dans sa colonne vertébrale.

Horizontalité et spirale

Les bras sont en lien avec l'espace de la poitrine et du coeur chez les soufis. Ils maintiennent l'équilibre. Ils accueillent avec la paume de la main droite les énergies du ciel, et la redonnent à la terre avec la main gauche, tout en nourrissant l'espace du coeur et de la poitrine. La souplesse des bras et de la cage thoracique sont vecteurs de fluidité, de rondeur. Ils manifestent l'essence de cette danse qui est toute entière offerte au Bien-Aimé. Et à ces fins l'élément moteur de la cage thoracique et des bras se doit d'entrer dans le mouvement spirale, avec la souplesse de la colonne vertébrale et de toutes les articulations des épaules et des bras. Les bras son abandonnés dans la posture traditionnelle du derviche. Ils sont catalyseurs de la spirale et la relancent. Je pense qu'il est besoin de passer par l'expérimentation du mouvement des bras plus libre avant de les installer dans la posture statique, où les danseurs ont tendance à contracter les épaules et rigidifier les bras.

Installer notre spirale autour d'un point fixe

De fait cela perturbe souvent les danseurs qui perçoivent le fait de devoir danser sur un point fixe comme une contrainte. Et au départ je les laisse vraiment expérimenter le déplacement, cependant de plus en plus avec la conscience du groupe. Et j'ai souvent des électrons libres qui ont beaucoup de difficulté à se centrer ensuite sur un point fixe, toute une histoire pour eux ! Je me revois dire à une stagiaire, qui se déplaçait joyeusement en virevoltant d'un point à l'autre, venant par la même empiéter l'espace de ses voisins : « Mais tu vas m'écouter ». Vous vous imaginez quand nous sommes 14 à tourner dans une salle et si chacun suit sa trajectoire à son gré... Les collisions...En fait il s'agit vraiment de dilater l'espace de notre danse afin d'y trouver sa propre liberté, tout en sachant que les soufis tournent sur un point fixe, pratique qui demande de longues années d'expérimentation.

Du déséquilibre naît l'équilibre

Rien n'est statique dans le tournoiement, et pour moi je ne peux aborder cette danse sur un plan linéaire. J'ai beaucoup observé le danseur derviche, il pose sa tête à droite comme sur un oreiller imaginaire, le buste incliné sur le côté droit, et équilibre son corps en ouvrant sa poitrine et son bras gauche dans la spirale. Le danseur derviche trouve son équilibre à partir de son déséquilibre initial dont il se sert pour amorcer la spirale. C'est toute une aventure d'oser créer ce déséquilibre, et cela donne parfois des situations bien cocasses, des chutes mémorables et des explosions de rire, qui font disparaitre les appréhensions.

Une spirale aux couleurs de l'arc en ciel

La spirale arc en ciel, du volume et de l'épaisseur de la spirale

La spirale relie toutes les dimensions, verticale et horizontale, et vient se glisser de manière multi directionnelle dans les espaces corporels. De fait vous pouvez imaginer une immense spirale qui parcourt tous les éléments moteurs du corps, et se déploie autant en largeur qu'en hauteur et dans les obliques. L'image de l'arc en ciel m'est venue lors d'un précédent stage. C'est un véritable déploiement de l'énergie de la spirale à tous les niveaux du corps, qui se propage dans tout l'espace autour du danseur, à la condition bien-sur que les bras propagent ce mouvement ondulatoire.

L'Unité ou le Alif (première lettre de l'alphabet arabe)

Tous les plans du corps reliés dans la spirale amènent à la connexion avec le UN en Soi relié au plan cosmique, pour les soufis à Allah l'Être suprême. La spirale nous relie au sacré de cette danse qui est son essence et son but principal. Elle nous tourne et nous amène dans un état second, vient polir et arrondir toutes les dimensions de notre être. C'est une vibration ondulatoire qui se glisse dans toutes nos cellules et nous porte dans un espacé temps dilaté, ou tout est abandon et joie.

Pour vous préparer au mouvement de la spirale

Un exercice dynamique et ludique

Vous avez tous vu tourner les petits enfants n'est-ce pas ? Dans votre axe, petits pas marchés sur place pour vous connecter à la terre et à la verticalité, puis élancez vos bras comme les ailes d'un avion, et amusez-vous à abaisser et élever les bras plus ou moins suivant votre aisance. Sentir l'appui des bras sur l'air qui procure la stabilité. Et c'est un exercice idéal à faire dans la la nature, choisir un sol herbeux et souple, et laissez-vous choir sur la terre quand arrive inévitablement le déséquilibre au vu de l'irrégularité du sol... en général grand fou rire et abandon du corps dans un sentiment de communion avec la nature.

Un exercice plus dans la lenteur

Visualisez et respirez un point central au niveau du hara, visualisez une spirale qui part de ce point central, et commencez à laisser cette spirale entraîner votre bassin dans un léger mouvement rotatoire, qui entraîne petit à petit tout l'axe de votre corps. Emmenez progressivement vos 2 mains en face de votre bassin en vis à vis, comme si elles contenaient l'énergie de la spirale de votre bassin, et activez la spirale avec vos 2 mains en face du bassin, de très petit à plus ample. A ce moment ressentir le passage du poids du corps d'un pied sur l'autre dans un mouvement toujours circulaire. Et commencez à entamer une marche sur place avec vos pieds, les chevilles bien souples, tout en poursuivant le mouvement des mains qui entraîne maintenant tout le corps dans la spirale. Progressivement, sans chercher à déclencher le mouvement, laisser la spirale impulser le tournoiement dans tout votre corps.

Pour préparer et assouplir votre corps avec la spirale

Je vous propose les exercices de la méthode Munz,nouvelle ressource dans ma boîte à outil derviche. Exercices pratiqués dans la lenteur au sol, qui mobilisent la spirale dans le corps à travers toutes nos articulations et nos fascias. C'est un outil très précieux que j'explore et vous ferai découvrir au stage de cet été. Cette pratique a des effets très positifs sur les douleurs chroniques. J'en parlerai plus dans un autre article.

Au bout de la spirale

Je pourrais écrire bien encore sur mes expérimentations et recherches au sujet de la spirale. Il me semble plus judicieux et profitable maintenant que vous veniez expérimenter dans le corps, les mots ayant posé un éclairage et une ouverture. Tant et tant à vivre dans le corps avec ce tournoiement !

La danse se vit et s’expérimente jour après jour pour nous ouvrir à une nouvelle compréhension du corps, de nos émotions et de notre mental.
Et la recherche de la spirale dans le tournoiement est une sacrée aventure, vecteur de bien des guérisons à travers tous les liquides et les fascias de notre corps.
Et plus le mouvement spirale est fluide, plus cette danse rejoint  l’espace du sacré et son essence première.  

4 réflexions sur “Voyage au coeur de la spirale – Hatice vous parle du mouvement spirale de la danse soufie”

  1. François-Noël

    Excellent article qui va à l’essentiel et met bien en avant ce sens sacré de la spirale qui est au coeur de tout être!
    Merci, Hatice!

    1. Merci de votre lecture attentive de mon article sur la spirale à laquelle je porte tant d’attention et de soins, afin de mener les danseurs au plus près de l’espace de leur coeur et donc bin-sur du sacré de cette danse.
      Hatice

  2. Cet article offre un aperçu fascinant de la danse soufie des derviches tourneurs, allant au-delà des aspects superficiels pour explorer le sens profond et les principes énergétiques qui sous-tendent le mouvement. L’accent mis par Hatice sur la fluidité, le lâcher-prise et la connexion avec la spirale universelle m’a profondément touché. Ses anecdotes personnelles et la façon dont elle relie son propre parcours de danseuse aux enseignements sont particulièrement inspirantes. J’apprécie l’explication détaillée des éléments clés de la posture du derviche et les exercices pratiques qu’elle suggère pour incarner la spirale. Merci de partager votre sagesse, Hatice !

    1. Merci de votre retour et de vos mots égalment inspirés! Au plaisir de partager avec vous ces spirales lors d’un prochain stage, et pourquoi pas pour le séminaire d’été du 9 au 13 juillet où il reste encore quelques places pour vous accueillir. Hatice

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Retour en haut