Premiers pas de danse
Mon parcours de danseuse a débuté par un long apprentissage de la danse classique, et j’ai ensuite surfé sur la vague du soin, où l’infirmière que j’étais virevoltait dans les couloirs de l’hôpital.
Alors que mon coeur commençait à tourner sérieusement en faisant du sur place.. j’ai renoué avec mes premiers amours, et enseigner la danse dans la région Chambérienne.
Ma découverte de la danse derviche
Et c’est alors que la danse derviche s’est révélée à moi au cours de ma formation en danse thérapie avec Fabienne Courmont. Dés que je me suis mise à tourner, je me suis sentie transportée, une telle évidence ce tournoiement, une sensation de liberté immense. Et c’est en arrivant dans les Hautes Alpes le jour de mes 50 ans que j’ai vraiment entendu l’appel de cette danse : je désirais transmettre ce qui me comblait tant.
A la découverte du monde soufi
Je suis partie en Turquie, une première fois accompagnée pour partir ensuite seule, à l’aventure avec mon sac à dos.
Istambul, Konya, rencontrer ces maîtres soufis n’a pas été une mince affaire et il m’a fallu beaucoup de détermination et de patience …
La providence m’a cependant souri en la personne de Nouzha, petite soeur marocaine, qui m’a partagé le fruit de sa longue quête “dervicheuse”. J’ai pu danser le Sâmâ, et je remercie ces groupes de m’avoir accueillie, moi l’occidentale qui soulevait bien des interrogations chez mes hôtes. C’est la veille de mon départ que j’ai su que je touchais à mon but en rencontrant YACUP BABA, un maître soufi. Il m’a donné mon nom soufi “Attice” et j’ai vraiment senti intérieurement la rencontre avec le “maître. Quel bonheur d’avoir pu à nouveau le rencontrer cette année, et d’être invitée à partager toute une soirée avec sa famille.
La synthèse
De retour en France, j’ai fais la synthèse de tous mes acquis, écouté mon intuition, et je complète ma connaissance du mouvement avec l’approche des danses de Malkowsky.
Je crois sincèrement que tout est là maintenant et que je n’ai plus à chercher, sinon en moi.
Je poursuis mes voyages en Turquie, dans une quête de toujours mieux appréhender le soufisme et de m’imprégner des musiques et des danses du Sâmâ.
Guidée par ma pratique, et enrichie par ma formation de thérapeute, j’ai vraiment créé mon propre modèle d’apprentissage de cette danse, relayé par de nombreuses conférences afin de mettre en place des stages de danse derviche.
C’est aujourd’hui mon chemin de transmettre la danse soufie, aidé de mon mari qui co-anime certains temps, et dans sa qualité de médecin entrevoit dans cette pratique une voie de guérison.
Et encore plus....
A ce jour je suis implantée près de Gap et la vie m’offre l’abondance à travers un lieu magnifique consacré pleinement à ma transmission. Voyager pour partager avec mes frères soufis me remplit de bonheur.
Chaque année je marche avec mon mari afin de renouer avec un chemin de pèlerinage et le silence.